FAQ

Plus tu as une idée concrète du poste recherché, plus tôt tu dois déposer ta candidature. Il est recommandé de postuler une année avant la prise de fonction, en particulier si tu veux avoir la certitude d’avoir un emploi directement après tes études.

Seul un petit nombre de postes (de médecins-assistant(e)s) sont mis au concours. La majorité des candidatures sont déposées spontanément. Le plus important pour toi est de choisir la discipline dans laquelle tu souhaites travailler et ensuite de décider, par le biais des postes occupés pendant l’année d’étude à option ainsi que sur la base de l’expérience d’autres médecins-assistant(e)s et par exemple à l’aide de la plate-forme Medicus, quelles cliniques répondent à tes critères. 

La principale différence réside dans le fait que pour une candidature d’un poste à pourvoir, tu peux directement te référer à l’annonce. Ici, il vaut la peine de lire attentivement l’annonce et de formuler la lettre de motivation en conséquence. Pour une candidature spontanée, il est recommandé d’expliquer en préambule pourquoi tu postules, respectivement pourquoi tu souhaites justement travailler dans cette clinique. Par exemple: «Mon collègue XX m’a recommandé le poste» ou «J’ai déjà entendu beaucoup de choses positives sur votre clinique» ou alors tu peux te référer à un stage effectué ou un poste occupé dans le cadre de l’année d’étude à option.

La candidature doit généralement être adressée au responsable de la clinique ou au médecin-chef(fe). Il vaut cependant la peine de demander par téléphone au secrétariat à qui tu dois envoyer ton dossier.

• Photo de bonne qualité, présentation conviviale
• Etat de la formation
• Expérience professionnelle/année d’étude à option
• Cours de formation postgraduée/cours suivis/certificats
• Connaissances linguistiques
• Engagement particulier dans des projets
• Intérêts particuliers, éventuellement hobbies

Montre-toi intéressé et authentique. Exprime ta motivation pour ce poste et ton envie de travailler dans cette clinique. La ponctualité et une apparence soignée sont d’autres facteurs importants.

Il est important de savoir que cette question n’a pas le droit d’être posée dans le cadre de l’entretien d’embauche. Tu n’es donc pas non plus obligée de dire la vérité. Ne te laisse pas déstabiliser. Une réponse diplomatique peut être de dire que tu ne le sais pas encore et que tu n’as actuellement pas encore d’idées ou de plans concrets à ce sujet.

Pour obtenir un poste qui est convoité, il peut être judicieux d’effectuer un tel stage. Il ne s’agit cependant pas d’une condition obligatoire. L’avantage d’un stage dans le domaine en question est qu’il te permet te faire une idée détaillée de la situation et que tu peux réfléchir si tu souhaites vraiment travailler dans cette clinique. De plus, le fait que les gens te connaissent déjà et savent ce qui les attend peut jouer en ta faveur. Le stage te permet aussi de manifester ton intérêt pour un engagement.

Ils sont importants pour te permettre de faire le bon choix. Ils t’apportent un large aperçu et de l’expérience dans différents domaines. De plus, tu apprends le travail clinique dans la plupart des stages, indépendamment de la discipline. Il est de manière générale utile d’avoir travaillé dans différentes disciplines. Cela améliore la compréhension de nombreux déroulements à l’hôpital. 

• Nombre d’heures hebdomadaires
• Jours de formation postgraduée
• Salaire (échelons)
• Nombre de jours de vacances
• Réglementation concernant le travail supplémentaire
• Convention collective de travail

Chaque hôpital possède ses propres contrats. Un grand nombre d’hôpitaux ont une convention collective de travail que tu trouves en ligne ou qui te sera directement envoyée avec le contrat de travail. Les cantons appliquent des grilles salariales. Celles-ci peuvent par exemple être consultées sur les sites internet des sections cantonales de l’asmac.

Il existe des grilles salariales pour les médecins-assistant(e)s qui s’orientent selon les années d’expérience. Le salaire sera donc le même pour tous à cet échelon. Il n’y a pas non plus de différence entre les sexes. Cela peut toutefois changer pour les chef(fe)s de clinique. Ici, il y a moins de transparence. Le classement s’effectue selon des bandes salariales avec une limite inférieure et supérieure. Il vaut la peine de connaître cette fourchette et, avant l’entretien d’embauche, de demander aux collègues combien ils gagnent.

Les plus petits hôpitaux ont généralement un collectif de patients globalement moins complexe et un éventail de maladies moins important que les grands centres universitaires. Ils possèdent généralement une organisation plus simple, des voies de communication plus directes (p. ex. pour les consiliums ou la collaboration avec des disciplines spécialisées) et sont moins anonymes. Cela peut constituer un net avantage en début de carrière, parce qu’il est plus facile de s’y retrouver dans un hôpital de plus petite taille. En même temps, l’encadrement et la supervision aux heures creuses et notamment pendant la nuit sont moins intenses que dans un grand hôpital. L’hôpital universitaire présente l’avantage d’accorder une grande place à la recherche, ce qui permet de participer à des travaux scientifiques et de se perfectionner dans ce domaine. Par ailleurs, certaines disciplines (par exemple la neurochirurgie) ne sont pratiquées que dans les grands hôpitaux. L’éventail des opérations chirurgicales est également plus vaste dans un grand hôpital. Ce point est notamment important pour le catalogue des opérations dans les disciplines chirurgicales. Là, il peut s’avérer judicieux d’entamer son parcours dans une clinique non-universitaire de catégorie A.

Les conditions d’engagement et le salaire peuvent varier. Que ce soit un établissement privé ou public, n’oublie pas de vérifier dans quelle catégorie l’hôpital figure et s’il est reconnu par l’ISFM comme établissement de formation postgraduée.

Si tu sais déjà que tu veux faire de la recherche, il vaut la peine d’entamer ton parcours professionnel dans ce domaine et d’acquérir dès le début le savoir-faire nécessaire. Souvent, il est plus difficile d’emprunter cette voie plus tard en raison du salaire comparativement plus bas.

La responsabilité dans la recherche est différente de celle dans le domaine clinique et il n’y a souvent pas de contact avec les patients, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient. Les horaires de travail sont généralement plus réguliers et il n’existe pas de services fixes. Il se peut cependant que le travail au laboratoire exige parfois de travailler le week-end ou pendant les heures creuses.

Dans le cadre du premier poste, il peut être difficile de réussir cette prouesse, car les une à deux premières années d’assistanat en clinique sont généralement très exigeantes et chronophages. Il est donc conseillé de viser un poste dans un hôpital où la recherche occupe une place importante. De plus, il est recommandé de faire part de ton intérêt déjà lorsque tu déposes ta candidature. Pour un grand nombre de postes de travail, il est possible de planifier des rotations dans la recherche ou d’obtenir des jours réservés à la recherche qui facilitent le travail scientifique à côté du travail clinique.

Au début, il est normal d’avoir le sentiment d’être dépassé par les événements. Les études n’offrent pas une vraiment bonne préparation au travail quotidien à l’hôpital. Il y a donc beaucoup de nouveautés auxquelles il faut s’habituer. Au fil du temps, tu t’y retrouveras, tu te familiariseras avec les déroulements et tu seras en mesure de travailler plus efficacement. Si tu as l’impression que ton sentiment reste inchangé après plusieurs semaines, n’hésite pas à en parler avec tes collègues de travail, ton chef de clinique ou ton mentor. Ensemble, vous pourrez trouver les facteurs susceptibles de te soulager. Si tu souhaites obtenir un conseil externe, nous te recommandons ReMed.

• Tiens des listes de priorités et de contrôle pour ne pas disperser tes efforts.
• Donne-toi des structures journalières et déroulements clairs. 
• Tiens un carnet avec les numéros de téléphone importants et note les schémas thérapeutiques que tu utilises souvent.
• Tiens à portée de main les applications et ouvrages de référence importants sur ton téléphone mobile. Par exemple le Compendium, uptodate, medcalc, INFECTbyAnresis, etc.
• Prévois un repas de midi et des pauses, en particulier dans des situations stressantes.

Chaque hôpital gère différemment la supervision et l’encadrement. Normalement, il y a un chef ou une cheffe de clinique qui est ton supérieur hiérarchique direct. Tu clarifies les questions quotidiennes et discutes les visites, les entrées et les sorties avec cette personne. Entre-temps, un grand nombre de cliniques ont introduit un système de mentorat: ton mentor est ton interlocuteur pour les questions qui se posent en dehors du quotidien. Avec lui ou elle, tu peux discuter des questions et problèmes de carrière.

Le plus facile est d’entrer directement contact avec les médecins-assistant(e)s pendant l’année d’étude à option. Pour le reste, tu peux demander, lorsque tu déposes ta candidature, si tu peux effectuer une journée de stage ou un tour de la clinique avec un(e) médecin-assistant(e). Dans les sections asmac du canton en question, tu peux participer à titre d’invité à une séance du comité et ainsi faire connaissance des médecins qui s’engagent dans l’association.

Pose directement la question aux médecins employés. Sont-ils satisfaits? Qu’est-ce qui fonctionne bien? Qu’est-ce qui marche moins bien? Combien de temps à l’avance les horaires de service sont-ils établis? Combien d’heures supplémentaires les collègues ont-ils accumulées? Quelle est la réglementation concernant le travail supplémentaire? La planification s’effectue-t-elle à la limite? Combien de jours de formation postgraduée sont accordés et peuvent-ils effectivement être perçus?

Une journée de stage peut te donner une bonne vue d’ensemble.

Considère les soins comme un partenaire et aborde-les en conséquence. Vous êtes une équipe et tous dans la même barque. Le personnel soignant expérimenté peut être d’un grand secours. Communique d’égal à égal et ne te laisse pas aller à des considérations hiérarchiques. Montre-toi ouvert aux questions et prends le temps d’y répondre. Fais preuve d’empathie, tant avec les patients et patients qu’avec le personnel soignant. Admets les erreurs que tu commets, reconnais tes incertitudes et faiblesses plutôt que de les ignorer.

Etablis ton logbook dès le début de ton engagement! Il vaut la peine de le mettre régulièrement à jour. Etablis tes certificats et inscrits tes CEX et DOPS. Saisis tes formations postgraduées et certificats ainsi que tes publications et examens. Tu t’économises ainsi un travail important par la suite. Il est également judicieux de scanner et classer électroniquement tous les certificats de formation postgraduée et attestations d’examen. Cela te facilitera le dépôt de la demande de titre au terme de la formation postgraduée.

Comparaison loi sur le travail/CCT (hier könnte man verschiedene Links einfügen…)

Il existe des points de contact spécifiques dans de nombreux hôpitaux, mais de loin pas partout. Tu les trouveras normalement dans l’intranet de l’hôpital en question. Sinon, tu peux aussi t’adresser au service de médecine du personnel ou aux RH. La FMH propose le réseau ReMed auquel tu peux t’adresser.

C’est une question très personnelle à laquelle tu pourras répondre au fil du temps. L’essentiel est que tu admettes quand la limite est atteinte. Prends tes libertés et crée des espaces de liberté. N’abandonne en aucun cas tes passe-temps. Essaie d’entretenir des relations et amitiés malgré le travail et ne te laisse pas dévorer par le travail. A l’hôpital, on peut toujours en faire plus et il est rare d’éprouver le sentiment que les choses sont réglées. Tu dois donc apprendre à te distancer et parfois à laisser les choses en l’état.

Oui, c’est possible. Pour les médecins fraîchement diplômés qui entrent dans la vie professionnelle, c’est souvent plus difficile, mais il vaut la peine de poser la question. Parfois, on peut convenir d’une réduction du taux d’occupation après avoir travaillé à plein temps pendant la période d’essai. En tant que médecin-assistant(e) inexpérimenté(e), il est recommandé de ne pas travailler à moins de 60%. Sinon, il est difficile de trouver ses marques. De plus, les engagements à moins de 50% ne sont pas pris en compte pour la formation postgraduée en vue de l’obtention du titre de spécialiste.